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Iya Mohammed : SON SUCCESSEUR SERA CONNU DEMAIN

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Après 30 ans passés comme président de la Sodécoton, Iya Mohammed aura enfin un successeur demain mardi 25 juin, au terme d’un conseil d’administration extraordinaire

Le communiqué a été rendu public hier. Il sera convoqué un conseil d’administration de la Sodécoton demain mardi 25 juin 2013 dans les services du gouverneur de la région du Nord. Un seul point est inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit précisément de la communication du représentant de l’Etat du Cameroun au sein de ladite entreprise. Selon quelques informations glanées ça et là, il sera question lors de cette assise extraordinaire de désigner un nouveau directeur général pour assurer la transition. En effet, nous nous rapprochons déjà de la fin du moi et par conséquent les salariés de la Sodécoton doivent déjà percevoir leur du. Il se trouve qu’en l’état actuel des choses, seul monsieur Iya Mohammed détient le droit de signature de l’entreprise dont la charge ne lui a pas encore été retirée malgré sa détention.

Iya Mohamed, DG Sodécoton

Iya Mohamed, DG Sodécoton

Certaines indiscrétions se sont amusées à dire dans les coins de rue de la capitale que Monsieur Iya aurait signé les bulletins de paye des employés de la Sodécoton depuis sa cellule de Kondengui. Les documents y relatifs lui ont été apportés dans sa cellule par des agents de la sécurité. Le scandale a fait le tour des radios et télévisions. Comment comprendre qu’un prévenu en détention peut il se permettre un tel luxe. S’en était de trop. En recoupant ces informations, nous nous sommes rendu compte qu’il n’en était rien du tout. Cette version des faits vient être entérinée par la décision de la réunion du conseil d’administration de la Sodécoton au vue de trouver une équipe ad hoc pour assurer la transition au sein de l’entreprise en attendant la nomination par le chef de l’Etat, d’un nouveau directeur général pour la Sodécoton.

Les nouvelles à la prison centrale de Yaoundé Kondengui font état de ce que les pensionnaires de cet établissement pénitencier supportent très mal la présence de monsieur Iya Mohammed à leur côté. Du coup les gardes de cette prison se sont déclarés incapables d’assurer la sécurité de monsieur Iya Mohammed dans leur prison. Du coup, ce dernier a été ramené dans sa cellule du secrétariat d’Etat à la défense (SED). C’est dire si la seule présence de ce baron du RDPC dans le nord et gestionnaire hors paire des entreprises publiques camerounais à la prison centrale de Kondengui aurait pu soulever les masses et créer un scandale irréversible.


Politicians Take Lessons on Militancy, Mobilisation

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Walter Wilson Nana
Buea, Cameroon.

In the build up to the municipal and legislative elections due in Cameroon, some observers think there is need to build the capacity of stakeholders.

In one of such training sessions, recently, in Buea, representatives of political parties; the SDF, PAP, CPP, CPDM, NDPYD and the APF, drawn from the Southwest and Northwest Regions respectively, received information on; mobilisation at the service of citizenship, activist life and the experience of union struggle and mastery of the electoral process and different  stages of an election.

According to Unionist, Jean Baptist Sipa, a militant of a political party must show a strong conviction of his or her views, be patriotic, faithful and committed in their course.

Political party representatives at the workshop.

Political party representatives at the workshop.

Politicians share ideas and exchange views.

Politicians share ideas and exchange views.

Politicians take down notes.

Politicians take down notes.

“Political militancy is about selling out your ideas, sticking to them and be able to die for them,” he said.

Sipa said the acquisition of political power is to serve the people better, reiterating that the political ideologies of the party must be articulated all the time.

The Unionist advised political party officials to have a vision in all what they do, especially for their country.

To him, people power carry with it traits of democracy, adding that power is not at the level of the Presidency of a country but with the masses at the council levels.

He explained that municipal power is not about politics but proximity management, being a good manager and not a politician.

He told the party representatives the ingredients of political management include; consensus, consultation and conciliation.

Human Rights Instructor, Philippe Nanga, talking on mobilisation at the service of citizenship said despite all the political lock jams, mobilisation of all sorts does the magic. “Mobilisation is not money,” he mentioned. “It is proximity meetings,” he added.

Nanga defined mobilisation as a process that brings together a significant number of people to form groups, organisations with the intention to look for a solution. He will add; “This is a process by which a group ceases to be passive and becomes active in politics. The people are particularly conscious of their social power but also able to appropriate and use it.”

The Human Rights Instructor said citizens have to be in the heart of mobilisation, they must find meaning in their action, be ready to act, feel accepted, respected and valued by the group. “Every citizen must feel his or her place, interest, certain autonomy of action and the spirit of sharing,” he mentioned.

He told the party representatives that mobilisation cannot be a subject of an individual’s problem but a problem(s) that affects a community.

Nanga advised the politicians to be at the fore of articulating the difficulties of the citizens.

The Fako Divisional Delegate for the People Action Party, PAP, Joan Mbome, found in the workshop new strategies on how to mobilise their supporters, get closer to them and collaborate with the administration and other institutions of government.

Auditor of the Buea Electoral District for the SDF, Lackban J.Nseta said the knowledge gathered will be an added value on how to mobilise, educate and raise funds for their party. “No matter the situation, no matter the system, there is always a way forward and this entails nonstop mobilisation, education and sensitisation. We have to participate, which is an integral part in citizenship and democracy,” he noted.

A militant of the youth wing of the CPDM in Towe South community, Mile I, Limbe, Terence Kubuh Ache said it is another capacity building opportunity that he will exploit for the betterment of his fellow militants, especially those in the youth wing who are not abreast with electoral processes and mobilisation techniques.

The training was organised by the civil society organisation, Un Monde Avenir, in collaboration with Buea-based Reach Out, under the theme; Citizen Action for Transparency and Fair Election in Cameroon, CATFE.

Un centre pour coordonner les actions de sécurité maritime créé à Yaoundé

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C’est l’une des résolutions prises à l’issue du Sommet sur «la sûreté et la sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée» qui se tenait à Yaoundé du 24 au 25 juin dernier.

Anne Mireille Nzouankeu
Yaoundé, Cameroun

Un « Centre interrégional de coordination » dont l’objectif sera d’assurer la mise en œuvre de la stratégie régionale de sûreté et de sécurité maritimes sera créé très bientôt.  Ce centre dont le siège sera à Yaoundé va mutualiser les efforts, le renseignement et toutes les ressources nécessaires pour lutter contre la piraterie maritime. C’est l’une des résolutions prises par les chefs d’Etats et de gouvernements réunis à Yaoundé du 24 au 25 juin derniers, pour parler de la sûreté et de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

Discours de clôture du sommet de Yaoundé par Paul Biya

Discours de clôture du sommet de Yaoundé par Paul Biya

S’exprimant devant la presse à la clôture de cette rencontre,  Idriss Deby Itno, le président du Tchad et président en exercice de la CEEAC  a déclaré : « Les états ayant participé à ce sommet ont trois ans pour se mettre à niveau, en mettant par exemple sur pied une législation nationale. Après ces trois années, toutes les décisions prises à l’issue de ce sommet deviendront contraignantes ».

L’autre résolution prise à la fin de la toute première rencontre des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Commission du Golfe de Guinée (CDG) a  été l’échange d’informations entre les unités déployées sur le terrain pour combattre la piraterie.

Les participants ont également promis de retrouver régulièrement pour évaluer les avancées dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime, un phénomène qui va croissant. D’après les chiffres du Bureau maritime international, Il y a eu 150 attaques maritimes et 87 tentatives d’attaques perpétrées dans le Golfe de Guinée en 2012, soit la moitié des attaques perpétrées au niveau mondial.

Idriss Deby Itno, interrogé sur les gages quant à la mise en application de ces résolutions, notamment le financement de ce centre, a déclaré : « Ce centre sera fonctionnel très rapidement. Il ne faut pas douter de la volonté des chefs d’Etat présents au sommet de Yaoundé de faire en sorte que ces résolutions prennent corps ».

12 chefs d’Etats ont pris part à cette conférence parmi lesquels Goodluck Jonathan du Nigeria, Idriss Deby du Tchad,  Ali Bongo du Gabon, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Obiang Nguema de la Guinée équatoriale et Yayi Boni du Benin.  Le président Deby du Tchad a également profité de son passage à Yaoundé pour poser la première pierre de la nouvelle chancellerie du Tchad au Cameroun.

LE DOCTEUR OLIVIER BILÉ ATTEND LE PLEIN EMPLOI DU SOMMET DE YAOUNDÉ

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Le président de l’Ufp l’a fait savoir dans la parution du quotidien Le Jour de ce matin

André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun

« La question de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée est une juste et noble préoccupation compte tenu de ses implications sur la vie sociopolitique  des populations ressortissantes de cette partie de l’Afrique. Cependant, les politiques menées jusqu’ici en matière d’intégration sous-régionale et régionale sont-elles les bonnes ? Y a-t-il aujourd’hui une réelle volonté de mutualiser nos moyens pour combattre un fléau tel celui de la piraterie maritime lorsque des actes plus élémentaires de solidarité, liés notamment à la libre circulation des personnes et des biens sont loin d’être concrétisés.

Olivier Bilé

Olivier Bilé, Le président de l’Ufp

En outre, il faut considérer que la piraterie maritime est semblable au fléau de l’immigration clandestine dans la mesure où dans un environnement de rareté  généralisé et de précarité constante des populations, il traduit aussi la volonté de certains individus à accéder, à leur manière, à une part de gâteau. Peut-on alors résoudre ce genre de problème par la seule arme d’une répression dont les limites logistiques sont au reste bien connues? Rien n’est moins sur. Le vrai problème et le vrai défi se situent dans la création des conditions de plein emploi »

C’est en ces termes que le président national de l’Union pour la fraternité et le progrès s’est exprimé dans la tribune à lui offerte par le quotidien Le Jour de ce mardi 25 juin 2013. C’est dire si selon le plus jeune candidat à la dernière présidentielle au Cameroun, c’est l’homme qui devrait être au centre des préoccupations du sommet qui se termine ce jour au palais des congrès de Yaoundé.

Rappelons cette intervention est à inscrire en marge du sommet organisé par le chef de l’Etat Paul Biya à Yaoundé pour parler de la sécurité dans le Golfe de Guinée. Sur 27 chefs d’Etat annoncés, seuls 12 ont répondu à l’appel du président de la République du Cameroun. Ce qui reste un exploit quand on sait l’agenda surchargé de ces chefs d’Etat en ces temps. Mais surtout l’indisponibilité de notre président à se rendre dans les conférences organisées par ceux-ci.

FÉRIÉ FORCÉ À YAOUNDÉ

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À la faveur du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG, les habitants de Yaoundé vivent le calvaire des routes barrées depuis le lundi 24 juin

André Marie DIBAMOU
Yaoundé, Cameroun

Des barrages sont sauvagement érigés çà et là dans les artères de la cité capitale. Les habitants se plaignent. Il n’y a pas moyen de circuler depuis trois jours à Yaoundé. Le rond point de la poste centrale est bloqué de manière temporaire. À un moment donné, il carrément interdit d’y circuler. Les causes s’expliquent par la présence de douze chefs d’Etat au Hilton hôtel depuis lundi dernier.

Pour des mesures de sécurité, l’axe du boulevard du 20 mai est resté bloqué pendant deux. Les voitures ne pouvaient pas y passer. Il fallait garer et traverser le tronçon à pieds en passant par le carrefour Warda ou devant l’immeuble de la mort. De la poste centrale à Mvan, la route est bloquée. Les usagers doivent contourner par Nsam pour se rendre à Mvan et emprunter le car qui mène à Douala. Le manque à gagner est énorme. Il y pénurie de boisson dans les bars. L’usine de fabrication de la bière brasserie se trouve sur le chemin des chefs d’Etat. Quand bien-même vous avez de boisson, il ne coûte plus son prix normal.

Le pain n’est plus livré à temps, le taxi coûte excessivement cher. Par exemple, pour partir du lieu dit « Voirie » à Ngoa-Ekelle, il faut dépenser 200 F voire 300 F. les taximen se font prier, la circulation n’est pas évidente. Dans les bureaux, certains employés ont choisi de rester à la maison, prétextant la fermeture des routes. Les employés de campost ou du Crédit agricole sont en chômage technique, ils ont eu la malchance de se situer sur le chemin du sommet. Comme eux, Mahima, Acropole et bien d’autres structures ont fermées le temps du sommet.

Les habitants de Yaoundé ont quant à eux appris à faire du sport. On les voit déambuler à pied dans les rues, comme en période de ville morte. Ceux qui viennent de Douala et qui ne sont pas au courant de la situation sont obligé de porter leur bagages sur la tête afin de réduire la distance. le spectacle est risible mais pourtant réel. C’est le prix à payer quant veux recevoir les « grands ».


 

 

PAUL BIYA DONNE SA VISION DE LA PAIX

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C’était pendant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée à Yaoundé.

André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun

Le président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya a réussi à rassembler autour de la même table, une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement pour discuter de l’épineux problème de sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Avec le soutien du secrétariat des nations unies, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et au secrétariat exécutif de la commission du golfe de Guinée, la rencontre de Yaoundé a été une réussite totale sur le plan de l’organisation.

Paul Biya, Le président de la République du Cameroun

Paul Biya, Le président de la République du Cameroun

« La piraterie maritime est pour nos États une menace sérieuse à la paix et à la stabilité. Elle est un frein au développement et au bien-être de nos populations. En effet comment s’épanouir dans un pays si d’aventure nos eaux devenaient des lieux dangereux pour la libre circulation des hommes et des biens ?comment nos villes seraient-elles en sécurité si les pirates y déversaient drogue et armes ? Comment naviguer dans le golfe de Guinée avec la crainte de se faire tuer ou d’être pris en otage ? » S’interroge le chef de l’Etat Paul Biya, devant ses pairs, dans son discours d’ouverture de la séance.

Le président camerounais ajoute que l’océan n’est pas seulement une étendue d’eau, il est une source d’énergie. L’océan n’est pas seulement une voie maritime pour le transit des marchandises, il est un réservoir de ressources minérales, végétales et animales. Les mers et les océans constituent des merveilles pour l’humanité. Et c’est donc pour quoi le président appelle à barrer la route aux pirates avec la dernière énergie. Car « nous ne laisserons pas ces pirates sévir dans nos eaux, en faire un lieu de non droit où le personnel naviguant serait en danger… nous ne saurions abandonner notre espace maritime au pouvoir d’individus ou d’organismes sans foi ni loi, dont le dessein est de le transformer en lieu de prédation. »

Pour le président Biya, ne pas réagie serait accepter qu’on arrive à un jour où il n’y ait plus de circulation sur nos mers et nos océans. Pour lui, la sécurisation des côtes maritimes est un impératif catégorique. Car de la survie des côtes dépend celle de nos États. Pour mieux être en sécurité, il faut commencer par sécuriser nos eaux qui seront l’objet des convoitises à venir après la conquête des terres par les hommes.

GRAND HOMMAGE AU PATRIARCHE NYAMSI

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Toute la communauté Kinding de Makénéné et à travers le monde s’est arrêtée pour saluer la mémoire d’un homme exceptionnel

André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun

Le patriarche Nyamsi Pierre a été inhumé à Makénéné samedi dernier en présence d’un parterre de personnalités venues d’horizons divers pour saluer la mémoire d’un homme dont la notoriété a dépassé les seules frontières de sa famille. La levée de corps a eu lieu le jeudi 20 juin à l’hôpital de la CNPS suivie d’une messe à la cathédrale Saint Joseph de Mvog-Ada. S’en est suivie une veillée jusqu’à l’aube.

Phase de témoignage des enfants du défunt

Phase de témoignage des enfants du défunt

Au perron de sa résidence du quartier Mvog-Ada, l’on peut encore apercevoir les signes témoins de la présence de la dépouille de papa Nyamsi. Il était connu de tous les habitants du coin. « C’est tout Fanta Citron qui s’est mobilisé pour accompagner le blanc du coin », témoigne un riverain. « Nous étions déjà habitué à sa démarche solennelle.  Sa bonne mine et son sourire vont nous manquer. Son air sérieux au moment où il voulait se souvenir de vous. C’était un père agréable à vivre et sympathique dans l’ensemble. » Témoignent les proches de la famille.

C’est au tour de 13 heures le vendredi 21 juin que la dépouille mortuaire de papa Nyamsi a rejoint la terre de Makénéné, sa terre natale. Il a été accueilli par le chef supérieur Kinding de l’arrondissement de Makénéné. Le corps a été installé dans son domicile au quartier Carrière, en face de la gendarmerie. Il s’en est suivie une veillée jusqu’à l’aube. Les groupes de danse et associassions diverses se sont succédé en animation au tour de la dépouille immédiatement après l’office religieux de la soirée.

Le lendemain samedi était jour d’inhumation. Dès 8 heures du matin, tout était fin près pour que les cérémonies débutent. la messe a été dites par les pasteurs de l’Église Évangélique du Cameroun. Les témoignages étaient un instant d’intense émotion. « Papa, tu as combattu le bon combat, tu as achevé ta course. Ton heure est arrivé. Vas et repose en paix. Sache que tous tes enfants resteront unis. Nous sommes fiers de toi. Que la terre de tes ancêtres te soit légère ».c’est en ces terme que le fils ainé Théodore Heu Mbang a rendu un dernier hommage à son père.

ENCORE TROIS MOIS POUR LES CONSEILLERS MUNICIPAUX ET DÉPUTÉS

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Le président de la République a pour une énième fois prorogé le mandat des députés et des conseillers municipaux

André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun

C’est à partir du premier aout prochain que le décret signé du président Paul Biya entrera en vigueur. La teneur du décret présidentiel fait état de ce que le mandat des conseillers municipaux va être prorogé de trois mois, à compter de la date d’expiration de la précédente prorogation.

Paul Biya, Le Président de la République du Cameroun

Paul Biya, Le Président de la République du Cameroun

Cependant, le président reste flou sur ce qui est de la date exacte des prochaines élections législatives et municipales. il affirme que « si entre temps le corps électoral n’est pas convoqué » alors le mandat va suivre son cours normal jusqu’à nouvelle prorogation. On se souvient que le code électoral stipule que le corps électoral doit être convoqué 90 jours avant la tenue des élections. Si nous prenons le cas actuel des choses, le corps électoral doit être convoqué au plus tard le début du mois d’aout.

L’intégralité du décret présidentiel stipule que « Le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA a signé le Décret N° 2013/195 du 26 juin 2013 portant prorogation du mandat des Conseillers Municipaux. Le mandat des Conseillers Municipaux, élus lors du scrutin du 22 juillet 2007, précédemment prorogé de douze (12) mois par décret n° 2012/240 du 30 mai 2012, est prorogé pour une durée supplémentaire de trois (03) mois, à compter du 1er août 2013, sauf tenue durant cette période, d’élections municipales dans les conditions prescrites par le loi N° 2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral. »

La dernière partie de ce décret a fait l’objet de plusieurs réactions de la part des acteurs politiques camerounais. Ces derniers estiment que le président de la république, en procédant ainsi, semble ne pas être le maitre de son calendrier électoral et plonge de fait toute la société dans l’incertitude la lus absolue.


Insécurité: surcharge et excès de vitesse font des morts à Douala

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Ils sont considérés comme les principales causes des accidents de moto qui se produisent dans la capitale économique du Cameroun.

Josiane Kouagheu,
Douala-Cameroun

Malgré des accidents de moto qui font des victimes chaque jour sur les routes de Douala, de nombreuses personnes continuent de priser ce mode de transport. Certaines reconnaissent  pourtant  mettre leur vie en danger en empruntant ces engins deux-roues. «Voilà pourquoi je préfère payer très chère pour être seule sur mon siège», explique Marthe

Surchage sur une moto à Douala

Surchage sur une moto à Douala

Mallo, institutrice. Pour elle, la surcharge est l’une des causes majeures des accidents de moto à Douala. Du coup la quinquagénaire paie le prix de deux pour se déplacer.  En effet, les conducteurs privilégient le gain sur la sécurité des clients. A les en croire, les clients ne paient pas le tarif normal, ce qui les pousse à prendre d’autres clients. «Ils paient 100 F.Cfa au lieu de 300 ou 500 F.Cfa pour de longues distances. Je suis alors obligé de surcharger. Mais, j’évite à ce moment de rouler en vitesse ce qui n’est malheureusement pas le cas pour mes collègues», confie Georges, un conducteur de mototaxi.

Pas de protection

D’après des conducteurs de moto, l’autre cause des accidents de mototaxi est l’excès de vitesse. Les conducteurs des engins deux-roues roulent le plus souvent à vive allure. «Sur l’axe Douala-Yaoundé, ces conducteurs se permettent de rouler à vive allure alors que des bus y circulent également. Ce n’est pas étonnant qu’ils font autant d’accidents», pense Gilbert Takam, un taximan. Pour lui, ces conducteurs ont plus de problèmes parce qu’ils ne bénéficient d’aucune protection physique et matérielle. «Nous sommes protégés par la carcasse de voiture. Eux ils sont à l’air libre. La majorité d’entre eux n’a pas de casque. C’est déplorable », se désole-t-il.

Face à ces accidents de plus en plus récurrents, Hilaire Nzouakeu, président du collectif des motos taximen de Douala,  sensibilise ses adhérents durant des réunions. «Les conducteurs ne respectent pas les règles d’auto école. Ils n’ont pas de permis A ce qui est un danger pour eux et leurs passagers. De plus, ils n’utilisent pas de casques», explique Hilaire Nzouakeu. Le président du collectif des motos taximen ambitionne de créer une Ong sur la sécurité routière.

 

Torture dans les prisons du Cameroun

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En attendant la ratification des textes internationaux, des détenus sont maltraités au quotidien.

 Josiane Kouagheu,
Douala-Cameroun

 D’après Cécile Ladouce Kamdem, avocate et membre de l’association Avocats sans frontières, les détenus des prisons du Cameroun sont torturés. «Il suffit d’aller dans ces lieux de détention pour voir ce qui s’y passe. Des prisonniers dorment à la belle étoile. Ils subissent des corvées diverses. Certains détenus sont enfermés dans des cellules disciplinaires sans lumière et soumis à la pratique du ‘lézardage’ qui consiste à dormir le

Pour lutter contre la torture, journalistes et membres de la société civile se réunissent

Pour lutter contre la torture, journalistes et membres de la société civile se réunissent

corps contre le mur. Ces punitions sont le plus souvent accompagnées de coups de matraque», explique l’avocate. Pour Cécile Ladouce Kamdem, les prisonniers ne sont pas conscients du fait que ces tortures sont punies par des lois. A l’en croire, ils ignorent leurs droits dans les prisons.

«La raison de cette ignorance est simple. Actuellement, les  prisons camerounaises ne sont pas ouvertes aux organismes. C’est ce qui freine la lutte contre la

Journalistes et membres de la société civile réunis

Journalistes et membres de la société civile réunis

torture», précise Nestor Toko Monkam, président de l’association Droits et paix. Pour lui, pour éradiquer les tortures dans les prisons, le Cameroun doit ratifier le Protocole facultatif se rapportant à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Opcat). « Le Cameroun n’a pas encore totalement ratifié l’Opcat. Il n’a pas encore déposé les instruments de ratification auprès du Secrétaire général des Nations unies», assure Nestor Toko Monkam. D’après ses explications, l’Opcat, texte supplémentaire à la convention des Nations unies contre la torture adoptée le 10 décembre 1984, est un outil novateur qui met l’accent sur la prévention et se fonde sur le dialogue entre les Etats.

« L’Opcat oblige un Etat à ouvrir ses prisons aux organismes qui y effectuent des visites régulières. A la fin, les visiteurs font des recommandations au pays, ce qui permet de d’encourager le pays à lutter contre la torture», affirme Léon Priso, chargé de la protection au centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (Cndhl) pour le Littoral.

 

Après la Suspension par la Fifa: La réaction officielle du Cameroun toujours attendue

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Plus d’une semaine après la suspension du Cameroun par la Fifa, les autorités restent silencieuses tandis que certains leaders de la société civile demandent la mise sur pied d’une commission pour enquêter sur les subventions apportées au football camerounais.

Anne Mireille Nzouankeu
Yaoundé, Cameroun

Shanda Tonmè, jusque là connu comme juriste international et activiste vient d’écrire au secrétaire général de la présidence de la République avec pour objet : « Demande d’ouverture d’une enquête sur l’utilisation des subventions accordées par l’Etat à la Fédération camerounaise de Football directement ou à travers  le ministère des sports,  depuis la première participation du Cameroun à la coupe du monde ».

Immeuble Fecafoot

Immeuble Fecafoot - Office Building of FECAFOOT in Yaounde, Cameroon

Dans cette lettre, Shanda Tonmè, le leader de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi), une organisation de la société civile, justifie cette demande par le fait que, selon lui, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) est devenue « un repère des apôtres de la gabegie et de l’ostentation ».

Plus loin il ajoute : « Après quatre participations à la coupe du monde, le pays ne dispose toujours pas d’un stade conventionnel répondant aux normes internationales requises. Il est par ailleurs légion, que les participations aux coupes du monde et aux coupes des nations, ont généré de nouveaux riches à chaque fois. On a vu des ministres emmener aux frais du Trésor public, des cohortes de marabouts, de membres de familles, et de prédicateurs religieux personnels dans les délégations, avec perdiems, frais d’hôtel et alimentation assurés ».

Cette lettre de Shanda Tonmè arrive après que la Fifa ait décidé de suspendre la Fécafoot de toutes les compétions internationales pour le motif d’ « ingérence gouvernementale » étant entendu que la Fécafoot doit être autogérée en conformité avec ses statuts et règlement intérieur et ceux de la Fifa, sans l’ingérence de l’exécutif camerounais.  Après cette suspension provisoire, les autorités camerounaises n’ont pas encore officiellement réagit mais, le public a constaté que les gendarmes qui avaient été envoyés pour garder le siège de la Fécafoot n’y sont plus.

Récidives

L’ingérence gouvernementale dont il est question ici se réfère à l’annulation par le Cameroun de la réélection de Iya Mohammed, à la tête de la Fécafoot. Il a été réélu en son absence, pendant qu’il était en garde à vue, pour des présomptions de malversations financières à la Sodecoton, une entreprise parapublique qu’il a dirigé de longues années.

On peut aussi citer le fait qu’en Avril dernier, Adoum Garoua, le ministre des Sports avait demandé la suspension des élections dans les ligues régionales de la Fécafoot, au motif qu’elles s’étaient déroulées dans la clandestinité. Le 24 mai dernier, le Premier ministre Philémon Yang a suspendu les élections à la tête de la Fécafoot. Enfin, après l’annulation de l’élection de Iya Mohammed à la tête de la Fécafoot, John Begheni Ndeh, le vice-président de l’équipe sortante s’est fait accompagné par des gendarmes et est allé occuper les bureaux de la Fécafoot. Ce sont ces gendarmes qui se sont retirés au lendemain de la suspension du Cameroun par la Fifa.

Il est à noter qu’en 1999 déjà, la Fifa avait suspendu le Cameroun toujours pour « ingérence gouvernementale ». C’était à la suite de l’affaire des billets de la coupe du monde de football de 1998. Vincent Onana, président de la Fécafoot en 1998 avait été emprisonné pour le motif de trafic des billets de la coupe du monde de football 1998. La Fifa avait alors demandé à Joseph Owona le ministre des Sports de l’époque de ne pas s’immiscer dans les affaires d’une de ses associations. Pendant six mois, Joseph Owana a résisté et a refusé de céder aux exigences de la Fifa. Finalement,  le Cameroun a été suspendu en janvier 1999. Dès l’annonce de cette suspension, Peter Mafany Musonge, le Premier ministre de l’époque a écrit à la Fifa pour l’informer que le plan d’action cette l’instance faîtière du football sera respecté. C’est ainsi que la sanction de la Fifa a été levée.

Il ya quelques jours, juste après la suspension du Cameroun par la Fifa, Dr Motaze, Michel Kaham, Jules Nyongha et Manga Onguené qui  faisaient partie de l’encadrement des Lions pendant la phase finale de la coupe du monde 1990 en Italie ont réclamé leurs primes de matches qui n’ont toujours pas été payées jusqu’à ce jour.

 

Pontifical Appointment: Fr. Andrew Nkea Elected Coadjutor Bishop of Mamfe Diocese

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By Walter Wilson Nana & Sylvester Atemnkeng
Buea, Cameroon.

Rev. Fr Andrew Nkea Fuanya, Priest from Buea Diocese has been designated Coadjutor Bishop of the Mamfe Diocese by Pope Francis I.

The formal announcement was made Wednesday, July 10 2013 at 11:05 AM by His Lordship, Immanuel Banlanjo Bushu, Bishop of Buea Diocese in the Regina Pacis Cathedral, Small Soppo, Buea, amidst thunderous applause from the Priests and lay faithful, across Buea Diocese, Mgr. Bushu had invited to be part of the proclamation of the papal decision.

Mgr. Bushu read; “On this day of our Lord, Wednesday, July 10 2013, Pope Francis I has appointed Rev.Fr Andrew Nkea Fuanya, Priest of Buea Diocese and currently Registrar of the Catholic University of Cameroon, CATUC, in Bamenda, Coadjutor Bishop of Mamfe.” He will add; “That is the message I have for you from the See of Rome. Any other information will be brought to you – the Christians subsequently.”

Mgr Nkea fielding questions from the press after his election as Coadjutor Bishop of Mamfe

Mgr Nkea fielding questions from the press after his election as Coadjutor Bishop of Mamfe

Elected Coadjutor Bishop, Mgr. Nkea was born August 29 1965 in Widikum, Archdiocese of Bamenda. He will do his priestly formation in St. Thomas Aquinas Major Seminary, STAMS, in Bambui, Bamenda, North West Region and then ordained into Priesthood in 1992 in Buea Diocese by Bishop Emeritus, Mgr. Pius Suh Awa.

2003, he obtained a Doctorate in Canon Law at the Pontifical Urbaniana University in Rome.

Christians came in their numbers to listen to the message from Rome

Christians came in their numbers to listen to the message from Rome

After his ordination, Fr. Nkea served in several pastoral, administrative and academic roles. These include; Curate in St. John Bosco Parish, Mbonge, Parish Priest of St. Luke’s Parish, Nyandong  – 1994 – 1995, Chancellor, Buea Diocese from 1995 – 99 and from 2003 – 2007.

2007 – 2010 he moved on as Lecturer of Canon Law at John Paul II Institute of Theology, JOPASIT, Buea.

2008, he left JOPASIT for STAMS, where

Fellow Priests raise up Mgr Nkea in ecstasy after he was elected Coadjutor Bishop of Mamfe

Fellow Priests raise up Mgr Nkea in ecstasy after he was elected Coadjutor Bishop of Mamfe

he was Dean of the Department of Law until 2010. Still within the period 2007 – 2011, Fr. Nkea was Defender of the Bond at the Ecclesiastical Tribunal of First Instance of the Ecclesiastical Province of Bamenda.

Since 2007, he has been member of the Episcopal Commission for the Doctrine of Faith of the National Episcopal Conference of Cameroon.

2008 he joined the membership of the formation team of STAMS. 2009, he was appointed Secretary General of the Bamenda Provincial Episcopal Conference and in 2010 Registrar of CATUC. 2011, he became the Judicial Vicar of the Tribunal of First Instance for the Ecclesiastical Province of Bamenda as well as voted pioneer President of the Central African Association of Canon Law in Yaoundé.

Reactions

After the papal release was read, Mgr. Nkea found it a huge surprise to his person. “It is a big surprise to me. But I rely on the grace of God, who has called me. Same grace of God will assist me because it is the Church that has done it. I will do my best not to disappointment the Holy Father.”

Rev.Fr Vincent Mesue, Parish Priest of St. Charles Lwanga, Molyko, Buea, expressed excitement. “This is a happy occasion for our Diocese, where a Priest has been taken and made a Bishop. God should continue to give him the graces he needs to carry on his new responsibilities,” he said. Same atmosphere of gratitude rocked Sr. Judith of the Sisters Servant of Mary, Ministers of the Sick. “This is something we have been praying for. The Bishop in Mamfe really needs somebody to assist him. We are grateful for this gesture from God,” she noted.

For Fr. Patrick Malange, Priest of Buea Diocese, it was; “Joy, joy, joy. I groomed and worked with Mgr. Nkea and saw him as an egg that will blossom to a chicken for the Church to consume.”

Fr. Denis Dang, Parish Priest of Bota, Limbe saw it as the handiwork of the Holy Spirit. “We were not looking forward to this. And since the Vatican has chosen one of us, we thank God. He will be up-to-the-challenge because he knows the Church Doctrine, the Law and having been a Chancellor of a Diocese for eight years, he knows the administration of the Church,” he mentioned. Sr. Elizabeth Mbinkar of Sisters of the St. Therese will corroborate; “This is the working of the spirit. Buea Diocese is privileged because we have been giving other Dioceses Bishops. We are happy and we praise God for him, who will guide him as a shepherd.”

Louisa Tangie, a Christian of Buea Diocese found the appointment timely; “He is God-sent and a great news for us. This is a sign of good tidings in Buea Diocese, giving a Bishop to Mamfe. I pray that he listens to what God will tell him.”

Eugene Kebei, a Christian of Small Soppo, Buea, saw a square peg in a square hole. “Judging from his academic and spiritual background, Mgr. Nkea is the right person to succeed Bishop Francis Teke Lysinge when the time comes. Let all the Christians and Priests in Mamfe Diocese rally behind Mgr. Nkea. He will make the Diocese to blossom,” he said.

Following the catholic dogma, Mgr. Nkea’s Episcopal Ordination is due in Mamfe, ninety days after the official statement from the Holy See.

Other Priests from Buea Diocese, who have been appointed Bishops include; Archbishop Cornelius Fontem Esua of Bamenda Archdiocese, Mgr. Francis Teke Lysinge of Mamfe Diocese and Mgr. George Nkuo of Kumbo Diocese.

Ministry Of Agriculture Calls Farmers to Create Cooperatives

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Wilfred Enow Agbor
Yaounde, Cameroon

The saying that many hands make work light once again has came to light as the delegate from the Ministry of Agriculture, Madam Ananga Clementine, appeals to farmers to create as many more Cooperatives as possible. The Ministry of Agriculture in its sensitization campaign after the celebration of the World Cooperative day decided to visit the Soa locality of Yaounde, Cameroon to tell the population the benefits in joining a Cooperative.

Clementine Anaga, Delegate, Ministry of Agriculture

Clementine Anaga, Delegate, Ministry of Agriculture

Present at the occasion was the Representative of the Minister of Agriculture, Madam Ananga Clementine, Minister Delegate in charge of Agriculture, the Representative of the Divisional Delegate for Soa Mr. Bob, the Mayor of Soa council Mr. Essama Embolo, and the Soa population.

The World Cooperative day calls for Cameroonians especially farmers to work in cooperative to encourage mechanized farming and increase production. There is

Selomo Dorothy Binla, President of Gariland International

Selomo Dorothy Binla, President of Gariland International

the need to place value to local products made in Cameroon. This day equally calls for farmers to derive better conserve local food in order to avoid food shortages in future.

Madam Clementine did not hesitate to tell the population that there are a lot of advantages if farmers group themselves in Cooperatives.  To work in groups, they will benefit from heavy machines which will increase production compared to working as individuals. The farmers will

CPDM Women dancing at World Cooperative Day in Soa, Yaounde

CPDM women dancing during the visit of a Delegate from The Ministry of Agriculture

equally have sponsors and agriculture will be taken to another level in Cameroon.

Present at the scene was a Cooperative group called Gariland International.  Its President, Selomo Dorothy Binla is a holder of a post graduate diploma in law and whose mission has been as follows:

“I wanted to touch the students and the rural population. It was the easiest way to afford raw materials. My raw materials are gotten from Soa women, some are

Mayor of Soa, Yaounde

Mayor of Soa, Yaounde during the visit of a delegation from Cameroon Ministry of Agriculture

bought from the MOKOLO market. Food transformation and preservation are my objectives.” This can only come true if the government can reduce the importation of foreign food and then encourage locally made products.

Children need to take balance diet. Eating beans for example, is not the problem but what matters is how it is cooked — reasons why in dormitory schools they sleep in class. Alaska, a frozen sweet, which children consume, has no nutritive value. That is why Gariland International  now transforms local farm products to make drinks like the Gariland fruit drink made from a component of cassava called gari nectar, generator fruit drink  made from seaweed  plant called stavia,

Dorothy’s dream is to move from small food processing stage to industrial production in order to meet up with the demands of the population. But she says the challenges are enormous, especially in raising capital to purchase equipments. Brasseries du Cameroon, one of the largest brewers in the country, is what it is today because it can meet the demands of the population.

OHADA UNIFORM ACT  GUIDING COOPERATIVES.

The Minister of Agriculture Lazar Essimi Menye, put more emphasis put more emphasis on the youths. He called them to create cooperatives. He said that there is quite much to benefit from ventures in cooperatives. He said that in the past, people where of the opinion that cooperatives were for poor countries, but that concept is not true. Canada and France has the best cooperatives. On his visit to Turkey with H. E. President Paul Biya, he saw about 5000 cooperatives.

Cameroonians have to consider Common Initiative Groups (CIG) to be a form of business which is tax free. CIG play a leading role in the economy of a country so it should not be neglected. Directives have been given to enable the smooth functioning of cooperatives according to OHADA document unifying rules.

The Minister gave a brief history of cooperatives by saying that  these entities had long existed before independence of Cameroon to guide cocoa and coffee producers in the course of their activity. Cameroon Co-operative Credit Union League, Ltd. (CAMCUL) is an example. After 1920, the state came out with rules to permit cooperatives play roles in the economic growth society with respect to cocoa and coffee production. Today the OHADA UNIFORM ACT on  agriculture has came to guide farmers

Today, cooperatives have come to  make Cameroonians “dynamic.” In the words of H.E. PAUL BIYA, “cooperatives offer about 100 million jobs opportunities in the world.

25 ans et candidat à la mairie

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S’il réussit à déposer une candidature complète et à se faire élire, Denis Atangana sera l’un des plus jeunes maires qu’ait connu le Cameroun.

Anne Mireille Nzouankeu
Yaoundé, Cameroun

L’allure un peu frêle de Denis Atangana contraste avec sa force de caractère et sa détermination à devenir le prochain maire de Monatélé, une ville située à environ 70 km de Yaoundé la capitale politique du Cameroun.  Agé de 25 ans et étudiant en 3ème année de Sciences politiques, Denis Atangana sait qu’il aura en face de lui des personnes aguerries au jeu politique et disposant de plus d’argent que lui pour battre campagne. Pourtant cela ne le décourage pas. « Personne n’aurait misé sur David dans le combat entre David et Goliath. La politique n’est pas d’abord une question d’argent.  Lorsque le candidat est crédible, cela crée l’engagement.  Les leaders d’opinion de Monatélé se sentent désabusés.  Ils voteront certainement en faveur d’un jeune. Il feront  un vote sanction pour le parti au pouvoir », dit-il avec un large sourire.

Denis Atangana, candidat pour la Marie de Monatélé, une ville située à environ 70 km de Yaoundé la capitale politique du Cameroun

Denis Atangana, candidat pour la Marie de Monatélé, une ville située à environ 70 km de Yaoundé la capitale politique du Cameroun

Seulement, le chemin vers la mairie semble encore loin. Comme beaucoup d’autres candidats, Denis Atangana éprouve des difficultés à réunir un dossier complet pour lui et les 24 autres personnes qui composent sa liste.

« A beaucoup d’entre nous, il manque le certificat d’imposition délivré par un centre des impôts. Le centre des impôts nous demande d’apporter nos titres fonciers afin de payer la taxe foncière et obtenir le certificat d’imposition. Or, moi par exemple, je suis étudiant, je ne travaille pas et je n’ai pas encore de titre foncier. Je ne suis pas imposable donc on doit plutôt me délivrer un certificat de non imposition. Mais, le centre des impôts dit ne pas pouvoir nous délivrer un certificat de non imposition et que nous devons apporter un titre foncier, même celui de nos parents », explique Denis Atangana.

A cela s’ajoute la caution à verser. Elle est de 50.000FCfa par candidat. « Il y a des jeunes, des paysans dans ma liste. C’est à moi de payer les cautions de tous les membres de ma liste, soit 1.250.000 FCfa », ajoute-il.  Il a cependant l’espoir qu’avec le soutien de son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), il pourra réunir toutes les pièces nécessaires et déposer des dossiers complets à temps.

Comme projet de société, Denis Atangana explique : « je veux faire de Monatélé un pôle économique, industriel et une ville carrefour et touristique ». Dès que ma candidature sera retenue, j’expliquerais en détail mon projet de société.  Quant à sa stratégie électorale il dit : « Les jeunes de Monatélé en ont marre du parti en place et veulent le changement. J’ai confiance qu’avec un vote sans trucage, je peux gagner les élections. J’aurais des scrutateurs dans tous les bureaux de vote ».

En attendant le 30 septembre, jour du double scrutin : législatives et municipales, celui qui se fait déjà appeler « le futur maire de Monatélé » lance un appel : « que tous ceux qui croient au changement me soutiennent. J’ai besoin des aides multiformes : vos prières, vos conseils, votre présence physique pour m’aider à battre campagne et même un soutien financier ».

Bien qu’étant âgé de 25 ans seulement, Denis Atangana a déjà fait parler de lui. En juin 2012 par exemple, il a créé un collectif qui se veut un cadre estudiantin de revendication dénommé  « Sauvons l’université de Yaoundé II-Soa ».

” En créant ce collectif, je voulais dénoncer par exemple le manque d’infrastructures, les critères non uniformes d’admission en Master, la mauvaise gestion des fonds alloués au restaurant universitaire, qui se traduit par la mauvaise qualité des repas à l’université de Yaoundé II”, explique Denis Atangana.

Le 29 juin 2012, Denis Atangana organise la première manifestation du collectif. Il se propose de rassembler ses camarades pour une marche pacifique dans le campus universitaire afin de demander le départ de Jean Tabi Manga, le recteur de l’époque auquel il reproche une mauvaise gestion. Un acte qui n’a pas plu au recteur.  ”Jean Tabi Manga, le recteur, a appelé la police, qui m’a interpelé. J’ai été gardé à vue et présenté au procureur de la République”, se souvient Denis Atangana.

Seulement Jean Tabi Manga a été demis de ses fonctions ce même 29 juin, par décret présidentiel. « Avec de la volonté et du courage, on peut changer les choses », conclu Denis Atangana

 

Carmair-Co, comme un poisson en eaux troubles

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Trois années après sa création, la compagnie nationale aérienne camerounaise peine à décoller. Pourtant, l’Etat y a déjà injecté plus de 50 milliards de Frans Cfa.

 Josiane Kouagheu,
Douala-Cameroun

C’est le 21 décembre 2012 que la compagnie nationale aérienne Turque, Turkish Airlines, s’est installée au Cameroun. Et pourtant, en moins de sept mois d’existence, elle a ravi 50% des parts de marché de la compagnie aérienne nationale, Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co). A la compagnie nationale, les responsables justifient cette situation par les

Un avion de Camair-Co

Un avion de Camair-Co

retards, annulations des vols et le manque de distraction à bord, plus particulièrement des gadgets avec son, les films et vidéo. Pourtant, trois années après sa création, Camair-Co n’a cessé de rencontrer des difficultés. Il faut avouer que son Boeing 767, surnommé «Le Dja», ne parvient pas à faire le plein. En 2012 par exemple, son taux de remplissage variait entre 37 et 77%.

Plus de 100 millions de perte

Hormis son problème du remplissage de son Boeing, la compagnie doit aussi faire face à de nombreuses difficultés financières. En effet, depuis sa création, l’Etat du Cameroun y a déjà investi plus de 50 milliards de Francs Cfa. Et malgré tout, rien ne semble marcher au sein de Camair-Co. La compagnie affichait d’ailleurs un manque à gagner de plus de 100 millions de F.Cfa, juste quelques mois après la mise sur pied de son système de paiement des billets en ligne. Cependant, avec une concurrence de plus en plus élevée dans les airs, Camair-Co se doit de trouver au plus vite des solutions à ses difficultés.

C’est dans ce sens qu’au cours d’un point de presse donné à Douala le 5 juillet dernier, le directeur commercial de la compagnie, Christian Perchat, a parlé de remettre des films à bord. Il a également fait part du désir de la compagnie d’acquérir de nouveaux appareils. Juste avant, la compagnie avait acheté huit bus pour assurer le déplacement des clients de leur domicile jusqu’à l’aéroport et réciproquement. Les villes de Yaoundé, Douala, Maroua et Garoua bénéficient de ces engins en raison de deux bus chacune. Les principales destinations de Camair-Co sont Garoua, Yaoundé, Maroua, Malabo, Cotonou, Libreville, Lagos, Kinshasa, Brazzaville, Ndjamena et Paris.


Christians Of Buea Diocese Should Not Leave Me Alone – Mgr. Nkea

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Walter Wilson Nana
Buea, Cameroon

Mgr. Andrew Nkea Fuanya, formerly a Priest of Buea Diocese is now the Elected Coadjutor Bishop of Mamfe, following a Wednesday, July 10 2013 papal announcement from the Vatican. At the close of the proclamation ceremony at the Regina Pacis Cathedral in Small Soppo, Buea, by Mgr. Immanuel Bushu, Bishop of Buea, the 33rd Bishop in Cameroon granted this exclusive interview to iCameroon.com, calling amongst other issues raised that his Christians in Buea Diocese should not abandon him as he moves over to Mamfe for a new ministry.

Mgr. Andrew Nkea, Elected Coadjutor Bishop of Mamfe

Mgr. Andrew Nkea, Elected Coadjutor Bishop of Mamfe

Excerpts:

After this papal appointment, what is going through your mind?

I do not know what is going through my mind. It is a big surprise to me what the Church has done. But I rely on the grace of God that called me. That same grace of God will assist me. I will do my best not to disappoint the Holy Father.

Have you been looking forward to this day?

As a Priest, you do not look forward to a day like this. It is a very frightful day to come. It has taken me by surprise.

What do you know about Mamfe Diocese?

I originated from Mamfe Diocese because my parents come from Fontem Parish. I have never really stayed there, but as part of Buea Diocese, we administered Mamfe before it became a Diocese of its own. Apart from that I do not know much.

Do you know what awaits you as a Coadjutor?

I am a Coadjutor with a right for succession. After the Bishop clocks 75, I will have to take over the Diocese, discover the problems on the ground and move on. That is what I know for now.

As you begin this Episcopal journey, what will be your immediate concerns?

The first is to preach the gospel, the second, preach the gospel and the third, preach the gospel.

To the people of Buea Diocese you are leaving, what is your message to them?

I want to beg the people of Buea Diocese not to leave me alone. I am part of Buea Diocese that has been very supportive. If they continue to support me the way they have done, while I was here, I do not think I will fail in Mamfe. Let the people of Buea not leave me alone. They should support me with their prayers.

My Lord, did you lobby for this job? Go to Rome and put yourself on the pole position?

In the Catholic Church, it does not work like that. Nobody lobbies for a position like this one. The Holy Father knows how he carries on with his findings. He takes a decision, independent of any interest. Nobody influences a decision in the Catholic Church.

How will you explain this papal appointment?

I do not know! It is the work of the Holy Spirit. The Holy Father has called me to serve the people of Mamfe. However he got to know me, I do not know but all I know is that he has called me.

My Lord, we wish you well in your new appointment…

Thank you very much!! I count on your prayers. May God bless all of you.

Interviewed By Walter Wilson Nana

 

Reach Out Cameroon Reaches out to MBOSCUDA, Muslim Women

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By Walter Wilson Nana
Buea, Cameroon.

The civil society organisation, Reach Out Cameroon has contracted a development pact with the Muslim women and their sisters of the Mbororo Cultural and Development Association, MBOSCUDA, all in Buea.

Dubbed “Disbursement of Seed Capital to MBOSCUDA and Buea Muslim Women,” the ceremony took place Friday, July 12 2013 at Cameroon Cultural Centre.

Reach Out Executive Director, Esther Njomo Omam explained that it is about inclusive development, with minority and maginalised groups called to the development process of their communities and the country in general. “It is gender equity, giving access to economic development to the vulnerable groups of our population. They should have a say in the development, political, economic, social and cultural leadership processes of their society,” she said.

Representative of Mbororo women signing out their financial assistance from Reach Out

Representative of Mbororo women signing out their financial assistance from Reach Out

According to Omam, the Muslim and Mbororo women have potentials that must be harnessed to improve their livelihoods. “We are tapping into what they have, bring it out and ensure that they are improved,” she mentioned.

After receiving a seed capital of FCFA 750,000, President of the Buea Muslim women, Aicha Muhammed, took a commitment that her group will stick to the terms of the contract. “This is an economic empowerment strategy that all

Esther Omam Executive Director of Reach Out signs the contract for development with Mbororo Muslim women in Buea.

Esther Omam Executive Director of Reach Out signs the contract for development with Mbororo Muslim women in Buea.

our women will be involved. We will make good use so that during the evaluation period, our benefactors will not be disappointed. We will be doing cassava farming and fashion designing,” she said.

Amina Musa, on behalf of MBOSCUDA, received same amount of money saying; “Our women will be setting up petty businesses so that they will be able to assist themselves and their respective families.”

Wife of Southwest Regional Governor,

Beneficiary groups at the ceremony.

Beneficiary groups at the ceremony.

Nicole Okalia enjoined the women across the Region to be at the fore of the fight against poverty, noting that their strategies should be inclusive; the government and NGOs like Reach Out not left.

Southwest Regional Delegate of Women Empowerment and the Family, Judith Moffa expressed gratitude to Reach Out for partnering with her ministry to empower the Cameroonian woman. “This is the power of social mobilisation, so, let the women not disappoint us,” she said.

A signatory to the contract, the Imam of Buea, El Hadj Muhammed Aboubakar, prayed that Reach Out should bless more women, adding that the contract will be scrupulously respected. To the beneficiaries, he said it is an opportunity that others are envious, so, it should be treated with care and dexterity.

Other speakers at the ceremony; Mrs Amina Akan, wife of the Nigerian Consul General to the Southwest and Northwest Regions of Cameroon, Regina Billong, Board Member of Reach Out Cameroon and Ayuk Bessem of the National Employment Fund, Limbe, all entreated the Mbororo and Muslim women to nurse their packages from Reach Out and grow bigger, “why not more than Reach Out,” one of them quipped.

This activity of Reach Out is part of a larger project of theirs christened; Women working for women and changing lives for economic strengthening in the Southwest Region.

Soa Drivers Lament As University Students Go On Vacation

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Wilfred Enow Agbor
Yaounde, Cameroon

Students from University of Yaoundé II Soa constitute about 90 percent of transportation business around the locality. Bus and taxi drivers are very busy during school period. They ply the road to transport students and goods to and from Soa, and carry traders who bring goods to sell to students.

Most often students heir taxi drivers in attempt to catch up with time, since buses take too long to get full before leaving for Soa. Nonetheless, during school period, drivers make several trips to and from Soa to make enough money for bus owners.

Camair Motor Park, Yaounde

Camair Motor Park, Yaounde

The situation becomes different when students go on holidays. Activities come to a stand still. This becomes difficult for drivers to reach their quotas as agreed by their employers. In order to avoid any trouble amongst both parties, the president of the association of Soa transporters and loaders known in French as ASSOCIATION DES CHAUFFEURS ET CHARGEURS DE SOA, Mr  Essomba  Prosper told  iCameroon  that he has called for a general assembly where he sent letters to bus owners  to inform them

Mr.  Essomba  Prosper

Mr. Essomba Prosper, President of ASSOCIATION DES CHAUFFEURS ET CHARGEURS DE SOA

that quotas payments from drivers to bus owners  would be reduced by 5,000 Francs CFA.  This means that any driver whose initial daily payment was set to 20,000 Francs was now reduced to 15,000 Francs. In this regard, drivers will not be pushed in situations that will make them destroy vehicles in attempt to reach quotas.

Mr  Essomba  Prosper  further explained that he has brought order at the motor parks since he took office. iCameroonhad

Onana Jules a driver of a Mercedes bus with 22 seats

Onana Jules a driver of a Mercedes bus with 22 seats.

an interview with Mr. Prosper, the  head of the association. Here are some excerpts:

What innovations have you brought to the association since you took over as president?

Essomba  Prosper : There have been a lot of innovations.

Firstly, I have implemented bus stops at Texaco Omnisport, Mobile Omnisport, and Total Ngousso. These are places where buses pick up and drop passengers.  The reason we created these buss stops is that any person living around this area will not have to travel a far distance before catching a bus to Soa. It has become easy and less stressful for passengers to go to Soa from nearby buss stops.

Secondly, these new stops permit us to fish out illegal transporters who are not members of the association.

Thirdly, every driver must only load when it happens to be his turn thereby respecting the line system.

What does it take one to become a member of your association?

Essomba Prosper :  There exist two criteria, one for drivers and the other for loaders. For drivers, the requirements are a valid driver’s license with at least category B, a photocopy of national identity card, a form bearing the name and place of birth, contact address of the applicant, and a registration fee of 5,000 Francs CFA.

The bus conductor has to provide a photocopy of national identity card, a form with contact address and a 5,000 Francs CFA registration fee.

Apart from becoming a member, are there any benefits from the association?

Essomba Prosper :  Yes, any driver or bus conductor who is about to get married is supported with the sum of 300,000 Francs from the coffers of the association. In addition, all members of the association individually contribute the sum of 2,000 Francs CFA each which will then be given to support the marrying member.

Death is inevitable but if a member of the association dies, the association provides a coffin, clothing for the corps, transportation of the corps plus a financial support of 100,000 Francs CFA.

Is it true that some loaders are drivers?

Essomba Prosper :   Yes we train loaders to became drivers, but on one condition that they go to driving schools to obtain authentic drivers license before they can drive. This is to avoid accidents. We, from time to time, register accidents but most of this accidents result from illegal drivers. Hence we do not want this to happen any longer.

In order to know what the drivers experience in the field, iCameroon spoke to Onana Jules a driver of a Mercedes bus with 22 seats and to Gana Parfait, a driver of an 18-seater Toyota bus.

How much do you make during busy times?

Onana Jules : When students are around I can make about 7 trips which bring in 20,000 Francs for my employer.  However, now that students are on vacation I can only make 4 trips with a less revenue of 15,000 Francs CFA.

What do you tell your employer?

Onana Jules :  I tell my employer to reduce the initial amount from 20,000 to 15,000 Francs CFA  because they are less passengers.

Gana  Parfait :  I am  a driver of a 18-seater  buss. When students are not on vacation I make 20,000 Francs after 7 trips, but now I can only make 10, 000 Francs after 4 trips, so I only tell my employer to understand the state of affairs that students are on holidays. Therefore there aren’t enough passengers.

There is no doubt drivers of buses transporting students to and from Soa are facing difficulties in generating money for themselves and for their bosses during holidays. However, they can’t wait for the return of students.

Cameroonian Women Discuss Gender and Elections

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By Walter Wilson Nana
Buea, Cameroon

Women drawn from various socio-political, professional, cultural and educational backgrounds in Buea, Tiko and Mutengene have been discussing their roles, impact, contributions and outcome in the wake of elections in Cameroon.

At a training workshop on the theme; Gender and Elections, organised by the Tiko-based Centre for Democracy and Electoral Studies, CDES, participants, concluded amongst others that there is need for women advocacy groups for them to be mainstreamed in the electoral processes in Cameroon.

Participants of gender and politics talks.

Participants of gender and politics talks.

According to Dorothy Forsac Tata, Lecturer in the Department of Women and Gender Studies, WGS, University of Buea, UB, this is the time for whistle blowing, looking at what the current electoral laws in Cameroon say on gender participation in elections. “Cameroon has brought in the issue of gender in the electoral code. It is relevant we raise discussions around it.  A close look will indicate that the laws are not explicit, defined as to how women should come in. There is talk about gender participation, but how women should come in is still shady,” she explained.

Participants at work

Participants at work

She found the discussions at the workshop an eye-opener, noting that the electoral laws have to be looked into and concretely indicated on how women have to participate and brought into the show. “Otherwise, women will be considered, but gender will be absent,” Forsac argued.

A student of WGS, UB, Clodine Mbuli Shei found politics and electoral issues a big concerns for the youths, saying this is the time to craft new strategies and not get into the mistakes of the past.

Participants deep at work

Participants deep at work

While she upholds the efforts made by society to get women interested and participate in issues of elections, Mbuli thinks that women have to take their responsibilities and get on board, void of any pressure. “Women should develop self-esteem, define their priorities, mobilise themselves with the view that they have the population and know that the onus to win the battle depends on them,” she advised.

Martha Agbor Eneke, a WCPDM Subsection President in Tiko saw in the women a political force, which is their number, following the 2005 census report in Cameroon, which put the women at 51 percent plus of the population in Cameroon. “The power of voting is the number. I have learnt that the women have to be mobilised and encouraged to come out in their numbers. To win an election, you must have the largest chunk of the population behind you. This is the time for the Cameroonian woman to stand behind any woman going in for any elections in the country,” she said.

Facilitator and workshop organiser, Henry Oben Atem of CDES said with elections in the air across Cameroon, this is the time to look at what the law says on gender considerations. “Politicians must be aware that the law gives room for gender considerations when constituting their lists of candidates. Most politicians, according to findings undermine these aspects of the laws. This workshop is a reminder and a guard for them in the face of the electoral board that is sensitive to the law,” he noted.

The CDES Executive Director said it is also an opportunity to let the women know that they have a place to protect in the electoral chain, especially the critical mass of thirty percent put forward by the Beijing Platform.

Though the workshop has come after the municipal and legislative elections have been called for September 30 2013 in Cameroon, Oben noted that the women have to know how their names are positioned in the council lists in particular, saying the sharing of the council lists after an election is crucial, especially in the manner in which names of candidates were numbered on the list.

Oben said CDES is out to ensure that more women get into heart of election victories and grab a place in most of the councils across the Southwest Region and the country in general.

He will advise women to not only cry foul after results of elections are released but should be involved in the post election analysis, adding that it is the opportunity to advocate for reforms. “Post electoral periods are the most crucial moments that advocacy groups should come up to look at the wrongs and propose what is good as reforms for subsequent elections,” he said.

Other topics which were reviewed at the workshop include; developing a gender strategy in political party organisations, strategies for enhancing women participation, barriers women face in accessing electoral processes and what women want from the electoral process.

« Je voyais les camarades tomber comme des mouches »

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A l’occasion de ce 14 juillet fête nationale française, Foé Etoa, un camerounais ancien combattant de l’armée française, partage ses souvenirs avec les lecteurs d’iCameroon.com

 Anne Mireille Nzouankeu
Yaoundé, Cameroun

Foé Etoa, vous avez 78 ans, vous semblez bien jeune pour avoir été un ancien combattant.

C’est parce que j’ai fait le combat très jeune. J’étais le plus jeune des soldats ou alors l’un des plus jeunes.

Racontez-nous comment vous êtes arrivé aux côtés de l’armée française

Foé Etoa, ancien combattant français

Foé Etoa, ancien combattant français

Mon père était caporal de l’armée allemande quand De Gaulle a lancé son appel en 1940. Un jour lorsque  j’avais sept ans, les français sont venus prendre mon père pour l’amener avec eux. Mon père qui avait de mauvais souvenirs de la guerre a fui parce qu’il ne voulait plus aller en guerre. Le capitaine qui commandait l’équipe française m’a vu. J’étais tout frêle, mince et géant  et il a dit : « prenez celui-là. Il va manger le riz

Foé Etoa (en berèt noir et tenue grise) présente l'un des souvenirs qu'il garde de son défilé aux Champs Elysées en juillet 2010

Foé Etoa (en berèt noir et tenue grise) présente l'un des souvenirs qu'il garde de son défilé aux Champs Elysées en juillet 2010

et il va grossir ». C’est comme ça que je suis parti. C’était le 27 septembre 1943.

Quelles sont les guerres que vous avez faites ?

A l’âge de sept ans, j’ai fait l’Algérie, le Maroc, le débarquement de Normandie. Lors du débarquement en Normandie, on nous envoyait dans les bateaux pour déloger les allemands.  J’ai vu pleins de mes camarades mourir. Parfois je voyais ça comme un jeu, j’étais tellement petit, je ne comprenais bien ce qui se passait. Après le débarquement en Normandie je suis revenu à l’âge de 12 ans. Les français m’ont envoyé à l’Ecole des enfants des troupes de Brazzaville dans les services de transmission. Je suis rentré et on m’a envoyé à Fréjus pour suivre une formation et passer les diplômes militaires : Bes1 et le Bes2 Transmission. A la sortie, je suis allé en Indochine en 1952.

Mais à sept ans vous étiez effectivement petit. Quel était votre rôle exact ?  

J’étais trop faible et je ne pouvais pas utiliser les armes de l’époque. Donc on m’a affecté au service des transmissions. C’est moi qui portais la radio, je la portais au dos, parfois à l’épaule.  Parfois, lorsqu’il n’y avait pas de routes, on nous mettait dans des avions et on nous larguait au milieu de l’ennemi pour faire le combat corps à corps.  Et les blancs arrivaient après. Nous étions la chair à canon.  Après la guerre de Dien Bien Phu, je suis revenu avec le statut d’enfant des troupes. J’avais 12 ans après l’Indochine. J’ai fini la guerre en 1957.

Quel est votre souvenir le plus difficile de cette période ?

Mon plus mauvais souvenir est la guerre contre Hitler. J’ai assisté au débarquement en Normandie et je ne pourrais jamais oublier cela. Jusqu’à présent, quand j’y repense, je commence à avoir mal à la tête. Je voyais les camarades tomber comme des mouches. Parfois l’obus venait juste devant moi. Il fallait faire des tranchées. Lorsque l’adversaire commençait à bombarder le chef disait « couchés » et en quelques secondes il fallait être à un mètre sous le sol. Ceux qui n’allaient pas assez rapidement dans les tranchées étaient déchiquetés par les obus. Le pire c’était quand on nous mettait dans les bateaux, les chaloupes, pour aller déguerpir les allemands. Les allemands étaient trop forts. Ils nous égorgeaient en masse. La guerre en Indochine n’était rien à coté de celle contre les allemands. En Indochine les noirs ouvraient les routes, on nous envoyait aussi pour stopper les chinois. Les chinois nous tuaient aussi mais avec les allemands c’était terrible. Les allemands nous appelaient tous les tirailleurs sénégalais pourtant il y avait aussi les noirs des autres pays parmi nous.

Vous dites que vous avez arrêté la guerre en 1957. Qu’avez-vous fait après ?

Je suis revenu en 1957. C’est nous les anciens combattants qui avons créé le camp de Koutaba en 1959 : le 17ème Bima, le Bataillon d’infanterie de marine à Koutaba. Etant à Koutaba, j’ai changé de corps puisque le président de l’époque voulait les spécialistes dans l’armée. J’ai changé de corps et je suis entré à la gendarmerie où j’ai été instructeur de gendarmerie. J’étais là à la création de la Marine camerounaise, lorsque le premier bateau de guerre est arrivé au Cameroun. J’ai enseigné à la Marine et à l’escadrille, ce que nous appelons aujourd’hui Armée de l’air. J’ai aussi enseigné la transmission  à la gendarmerie. Après la gendarmerie, je suis allée à la retraite. J’ai fait 25 ans de service  dans l’armée camerounaise et j’ai fini avec le grade d’adjudant chef. Dans l’armée française j’avais aussi le grade d’adjudant chef lorsque j’ai été reversé dans l’armée camerounaise. Après ma retraite je suis allé au village.

Le 14 juillet 2010, vous faisiez partie du contingent de militaires camerounais qui a défilé à Paris.

Avant 2010, j’étais d’abord allé à Fréjus en 2007. Mon nom était venu de la France. Ils ont un musée là bas avec les noms des gens qui ont combattu pour eux. A Fréjus nous avons assisté à la fête de Bazeilles, la fête des troupes de la Marine française. En 2010, mon nom est toujours venu de France. On me connait là bas. Ce jour là, j’ai salué le président Sarkozy et c’était un honneur pour moi. J’étais content parce que les français se souviennent de ce que nous avons fait pour eux. Le président Sarkozy m’a dit  que nous avons fait du bon travail et que la France va augmenter nos pensions.

Vous avez été décoré plusieurs fois, on vous voit arborer diverses médailles.

J’ai reçu environ une trentaine de médailles : la croix de guerre, la France libre, la médaille militaire, la médaille du combattant, la médaille du volontaire…etc.  Je n’attends plus que la légion d’honneur française.

Parlez-nous du souvenir français

Le souvenir français est une association française. Je suis le président de la branche camerounaise de cette association. C’est moi qui dois m’occuper des tombeaux des anciens combattants sur tout le territoire national ainsi que les vestiges de la guerre tel que des canons. Nous entretenons ces tombeaux et ces vestiges afin qu’ils restent en bon état.

Propos recueillis par Anne Mireille Nzouankeu

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